Les témoignages des parents se ressemblent. Comme leurs enfants, les parents vivent beaucoup d’angoisse et de détresse. Les familles sont durement touchées, notamment par la dysphorie de genre à apparition rapide, ou DGAR (en anglais : Rapid Onset Gender Dysphoria, ou ROGD), qui frappent surtout les jeunes filles. Celles-ci se déclarent soudain garçons (parfois non-binaires), sans aucun historique de confusion de genre, d’habillement ou d’expression dits non conformes au genre.

Les filles sont souvent lesbiennes ou bisexuelles. Elles rejettent parfois violemment (avec raisons) le sexisme de l’hypersexualisation. En d’autres temps, elles auraient été des tomboy; à présent elles se font dire qu’elles sont sans doute des garçons. Elles passent beaucoup de temps en ligne et ont parfois très peu d’amis.

Ces jeunes ont souvent des comorbidités importantes, telles que l’anxiété sociale, l’anorexie, le trouble de personnalité limite. Les filles et les garçons ont vécu de l’isolement ou de l’intimidation (bullying) à l’école; le passage de primaire au secondaire a été très difficile; la puberté est un facteur de stress. Nombre d’entre eux sont autistes.

Le Rési est en contact avec bien plus de parents qu’il n’y a de témoignages sur ce site. Les parents ne désirent pas que leur enfant soit reconnu et ne veulent pas témoigner en public. Nous sommes reconnaissants aux parents qui ont bien voulu témoigner ici.

Du Québec


UN TRÈS BON MARKETING

Ça fait maintenant neuf mois que notre fille nous a annoncé qu’elle voulait devenir un garçon trans. Neuf mois qui ont laissé sa marque sur moi et sur notre famille. Je ne suis plus la même personne.

Suite…


AFFIRMER OU EXPLORER ?

Ma fille a 14 ans. Il y a un an et demi plus tôt, elle m’a annoncé qu’elle était mon fils. Comme ça, d’ailleurs : « Maman, tu as deux fils. »

Suite…


MULTIPLE COMORBIDITIES, A SINGLE DIAGNOSIS

(Le fils de la narratrice, autiste fonctionnel, a vécu de nombreuses difficultés, y compris avec ses enseignants, à cause de sa dyspraxie et de son trouble du traitement sensoriel.)

My son who has high functioning autism was given extreme grief in school by teachers who did not understand or accept his autism or the comorbid conditions of dyspraxia and sensory processing disorder from which he also suffers.

Suite…


DES ADOS AU PROFIL SIMILAIRE

Ma fille a soudainement commencé à se dire garçon à 14 ans. Cette situation m’a emmené à faire énormément de lectures et recherches afin de comprendre ce qui se passait.

Suite…


LE SEXE PRÉSENTÉ COMME UN SPECTRE ?

Ma fille, qui était en secondaire 1, est revenue un soir de l’école, confuse, car son enseignante lui avait appris que le sexe est un spectre.

Suite…

Hors Québec


JE CONSIDÈRE MA FILLE COMME UNE RESCAPÉE

Je considère ma fille comme une rescapée. À 16 ans, elle a déclaré qu’elle se sentait être un garçon. Sa transition sociale a été initiée dans le cadre du collège sans que nous, parents, en ayons été informés.

Suite…


THE LESBIAN THAT DID NOT WANT TO BE A LESBIAN

In 2015 my fifteen-year-old daughter, who had come out as a lesbian age 14, told me she was transgender. She had shown no discomfort with her female body as a child, although she’s always preferred jeans over dresses and enjoyed boisterous play.

Suite…

Histoires de détransitionneurs


Les détransitionneurs et détransitionneuses sont des jeunes qui ont débuté une transition de nature médicale et ont par la suite décidé de revenir à leur sexe d’origine.

Les désisteurs sont les jeunes qui se sont désistés avant toute intervention médicale (prise de bloqueurs de puberté, hormones et opération chirurgicale).

Le site Reddit detrans a plus de 50 000 membres. Il existe cependant peu d’études sur les détransitionneurs.

Dans les prochaines semaines, nous ajouterons des références et des témoignages de détransitionneurs. Leurs voix sont cruciales pour comprendre ce qui se passe dans la tête d’un jeune qui dit qu’il est trans.