À propos du RÉSI
Le Réseau éducation, sexe et identité (ou Rési) est composé d’adultes, de citoyens, de parents, de professionnels de la santé et de l’éducation, toutes et tous préoccupés du développement de ce que nous appellerons la « théorie de l’identité de genre » ou TIG, dans les systèmes d’éducation et de santé québécois.
Plus d’information
La théorie de l’identité de genre postule :
- Que toute personne possède une identité de genre, soit un ressenti interne et personnel qui indique si la personne se sent être un homme, une femme, ni l’un ni l’autre, les deux… ou une variété d’autres « genres » qui sont en cours de définition. Le nombre de genres est en fluctuation constante, car de nouveaux ressentis sont développés constamment.
- De plus, cette identité ressentie, définie par la personne même, prime sur le sexe de la personne. Autrement dit, la société doit accepter ce ressenti comme établissant la vérité, même biologique, de la personne, et lui reconnaître ainsi un statut juridique et social selon son genre ressenti, et non selon son sexe.
- Le ressenti est décrit à la fois comme immuable et inné (comme le fait de naître gaucher), fluide (la personne pouvant se sentir fille le matin et non-binaire le soir) et modifiable (le ressenti de la personne changeant au fil des ans).
- Le genre (calque de l’anglais gender) a de nombreuses définitions, étant donné la conception récente de cette notion. Par exemple, s’il est relativement commun de dire que le genre est une construction sociale des identités, le nombre de genres et la définition de chaque genre est en cours d’élaboration.
- Le sexe lui-même est décrit comme un spectre, voire même un construit social.
Cette théorie, répandue dans le système scolaire québécois, fait primer le ressenti du genre sur la réalité du sexe. Par conséquent, du nouveau matériel pédagogique est apparu, et de nouvelles politiques ont été adoptées en milieu scolaire.
Des débats ont lieu au Québec à la fois sur le contenu éducatif (sur la définition de sexe, par exemple), sur la validité de politiques scolaires liées au sexe (par exemple, en matière de toilettes et de vestiaires, ainsi que de transitions sociales), et sur les approches à promouvoir lorsque des enfants vivent ou souffrent de troubles reliés à l’identité. Le Rési entend participer à ces débats.
Quelle est la portée de notre action ?
Le Rési limite son action aux enfants, adolescents et jeunes adultes. Le terme « jeune » sera utilisé pour désigner ces trois catégories, sauf dans les cas où le propos est restreint à une des catégories. La catégorie « jeunes adultes » peut aller jusqu’à 25 ans (âge approximatif où le cerveau termine sa croissance, bien qu’il conserve une certaine plasticité par la suite).
Le Rési a-t-il une orientation politique ou religieuse ?
Le Rési n’est lié à aucun parti politique ni groupe confessionnel. Il ne fait la promotion d’aucune idéologie politique ni religieuse. Chaque membre se joint de manière individuelle, s’il ou elle est en accord avec les principes et les missions du réseau.
Notre groupe a le statut d’« ami de Genspect » (friend of Genspect). Genspect est un regroupement de personnes appuyant des thérapies ou approches non médicalisées pour aider les jeunes souffrant de troubles reliés au genre (gender-distressed youth).
Le Rési fait appel à toute personne qui partage les mêmes questionnements et préoccupations que nous, à se joindre à nous. Nous espérons faire grandir le réseau.
Le Rési encourage le dialogue respectueux
Nous encourageons le dialogue et le libre débat.
Toutefois, nous ne tolérerons aucun discours violent envers quiconque. Le Rési aura une page Facebook et un compte Twitter, et toute personne laissant un discours violent sur cette page ou ce compte sera bloquée.
Toute personne désirant se joindre à nous tout en manifestant des comportements ou paroles violentes (notamment sexistes, homophobes, transphobes, âgistes, etc.) sera exclue du réseau.
Nous invitons à la discussion et sommes conscients que certains seront en désaccord avec nos idées. Nous sommes cependant contre la censure et n’effacerons pas de commentaires critiques de nos positions s’ils sont respectueux. Nous invitons à la bataille des idées et non des personnes, même si le sujet, qui touche à la santé mentale et physique des jeunes, peut être très émotif.