- Voir dans les écoles québécoises des utilisations d’un langage qui mène à de la confusion, voire de la manipulation. En commençant par le rejet des mots « fille » et « garçon ». La théorie de l’identité de genre a pour but de faire disparaître la réalité du sexe pour la remplacer par le ressenti, qui plus est fluide et changeant. Ainsi, les mots « fille » et « garçon » sont vidés de tout sens objectif.
- Voir dans les outils approuvés du ministère de l’Éducation québécois un retour de stéréotypes sexistes (le programme Bonjour Sam présente une petite fille qui porte une casquette, aime jouer aux camions et porte des pantalons : elle serait donc possiblement… un petit garçon).
- Constater la présence et l’utilisation d’un outil pédagogique véhiculant de nombreuses faussetés à tous les niveaux éducatifs, de la maternelle au collégial. En effet, pour illustrer et apprendre aux enfants la biologie humaine, on utilise au Québec une image d’un animal totalement imaginaire, la licorne du genre. Exit les dessins d’une femme et d’un homme et les explications sur le dimorphisme sexuel de l’espèce humaine. Cette illustration est un pur produit de la théorie de l’identité de genre. Elle permet de faire passer de nombreux messages qui ont trait à cette théorie sociale (voir l’analyse détaillée de cet outil problématique).
- Voir des enseignants présenter une théorie radicale et controversée comme une vérité factuelle. Les enseignants militants peuvent certainement utiliser leur ascendant sur les enfants pour les persuader de la nécessité de transformer le monde selon leur vision (certaines classes sont tapissées de drapeaux LGBTQ+ toute l’année). Constater que des enseignants exigent que les élèves utilisent des néo-pronoms qui introduisent de la confusion et de la dissonance cognitive.
- Constater la présence dans nos écoles d’organisations externes à l’école, des tiers militants de la théorie de l’identité de genre, utilisant un langage déshumanisant notamment pour les femmes (par exemple : « personnes avec un utérus »); présentant leur vision de la société comme étant la seule acceptable (par exemple : il faut que vous acceptiez des toilettes mixtes dans les écoles, même si les filles ne le désirent pas et ne s’y sentent pas en sécurité); agissant comme intermédiaires même pour des entreprises (par exemple : rendre accessible du matériel d’affirmation, binder pour les filles qui veulent comprimer leurs seins et gaffs pour les garçon qui veulent comprimer–tucking–leur pénis et testicules). Dans les prochains mois, le RÉSI va se pencher sur la question de l’influence d’organisations militantes sur les jeunes, ainsi que sur leur financement par le gouvernement du Québec pour ce faire.
- Voir des programmes scolaires modifiés sans véritable consultation, par des comités obscurs, qui effectuent des changements majeurs au curriculum, sans communiquer ces changements aux parents (voir notre analyse de l’éducation à la sexualité contenu dans le nouveau cours Culture et citoyenneté québécoise).
- Enfin, nous sommes préoccupés par la tendance à écarter les parents ou à les blâmer dès lors qu’ils seraient critiques de la théorie de l’identité de genre ou se poseraient des questions sur la soudaine « transidentité » de leur enfant. Une politique scolaire diffusée par le gouvernement du Québec prévoit de mentir aux parents, par omission ou directement, en ne les informant pas d’un changement de « sexe » fait par l’école pour un enfant de 14 ans et plus (nous traiterons de cette politique prochainement dans notre dossier : politiques scolaires). Donner l’impression à un enfant que ses parents n’aient pas son intérêt à cœur, qu’on peut donc leur mentir et que seule l’école lui offre un espace sûr, nous paraît inimaginable en toute autre circonstance.. Ici il semblerait que la thèse de l’enfant victime et du parent agresseur est acceptée par défaut. Nous sommes frappés aussi de lire dans le programme Bonjour Sam que si un enseignant est témoin d’une interrogation d’un enfant sur « son identité de genre », l’enseignant devrait immédiatement référer l’enfant à un organisme LGBT… Les parents n’en seront pas informés, même si le sentiment de mal-être dans son corps est fondamentale pour la vie et la santé physique et mentale de l’enfant !