Bilan de la première année

Depuis la création de notre site web il y a un an, qui s’est enrichi depuis, nous avons lancé notre page Facebook et notre compte X (anciennement Twitter) quelques mois plus tard. La présente missive désire vous informer de l’ensemble de nos actions depuis la création de notre regroupement. Nous avons:

👉  Rédigé et déposé un mémoire au Comité de sages sur l’identité de genre. Ce comité formé par le gouvernement du Québec a reçu comme mandat d’effectuer le « portrait élaboré des politiques, des pratiques et des directives en place au Québec, de même que dans les États comparables. Ce comité devait également « produire une analyse des impacts potentiels sur l’ensemble de la société québécoise et identifier les enjeux sur lesquels le gouvernement devrait approfondir ses réflexions ». Notre mémoire a présenté des témoignages détaillés des expériences de parents québécois confrontés à des questionnements de l’identité de genre de leurs enfants dans le système d’éducation et le système de santé;

👉 Rédigé et déposé un document d’analyse à l’Ordre des psychologues du Québec sur les soins offerts par les psychologues chez les mineurs et jeunes adultes jusqu’à 25 ans. Ces professionnels de la santé sont directement concernés par le débat portant sur les traitements psychologiques offerts aux jeunes souffrant de « dysphorie de genre ». Notons que certains utilisent plutôt les termes « idéation trans » ou
« angoisse de sexuation pubertaire », une guerre des mots étant en cours dans le milieu médical et militant;

👉 Déposé à l’Ordre des pharmaciens du Québec une demande d’enquête à l’endroit du pharmacien Olivier Bernard, appelé le « Pharmachien », pour sa collaboration avec Élise Gravel à la création d’une bande dessinée comportant de nombreuses erreurs factuelles, notamment sur les effets des bloqueurs de puberté, un traitement contesté dans plusieurs pays mais toujours dispensé par les pharmaciens au Québec. La réponse de l’Ordre des pharmaciens a conduit à l’affirmation par Olivier Bernard pour sa défense qu’il n’était pas l’un des auteurs de cette bande dessinée, et qu’en conséquence son nom a été retiré de cette collaboration. Or, nous avons constaté que monsieur Bernard a depuis réitéré son appui à Élise Gravel et à l’approche affirmative en santé trans chez les mineurs sur sa page web « Le pharmacien » !;

👉 Rencontré divers responsables dans les milieux scolaire, médical et politique, pour leur partager nos inquiétudes;

👉Collaboré à l’international avec d’autres associations de parents pour deux campagnes de lettres à l’intention de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) concernant les « soins d’affirmation de genre » pour les mineurs. Suite à ces lettres, en synergie avec les organisations Genspect et SEGM, deux regroupements de professionnels de la santé qui prônent une approche non médicalisée et basée sur la science pour les personnes atteintes de dysphorie de genre, l’OMS fut forcé d’admettre que la littérature scientifique ne permet pas de conclure que les enfants mineurs bénéficient positivement de l’approche
« affirmative »;

👉 Rédigé une lettre au ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, pour l’informer de nos préoccupations concernant le nouveau cours « Culture et citoyenneté québécoise » (CCQ) et sollicité une rencontre. Plusieurs mois plus tard, nous avons enfin reçu une réponse du sous-ministre associé nous informant que le ministère attend le rapport du Comité de sages;

👉 Participé à deux entrevues réalisées par notre coordonnatrice Athena Davis sur les ondes de Qub Radio. Les entrevues se trouvent sur Youtube. Malheureusement, aucun autre média de masse accepte de nous offrir un espace pour être entendus;

👉 Poursuivi notre soutien auprès parents qui nous contactent.

Certains parents du RÉSI ont vu leurs enfants se désister de leur idéation trans et aller beaucoup mieux, se montrant plus épanouis et bien dans leur corps, quelle que soit leur expression de genre ou leur orientation sexuelle. D’autres enfants sont encore aux prises avec de nombreux problèmes de santé mentale (anxiété, dépression, dysmorphie, etc.) et certains ont entamé une hormonothérapie, qui malheureusement ne semble pas les rendre heureux. Tous les parents souhaitent que leurs enfants soient heureux et bien dans leur peau.

Nous entamons notre deuxième année en attendant avec impatience le rapport du Comité de sages. Nous espérons un retour à la raison avec le retrait de toute idéologie de nos programmes scolaires. Nous gardons espoir, car l’année 2024 a tout de même apporté de nombreuses nouvelles informations et recherches scientifiques, ce que nos institutions et la presse québécoise devront bien un jour admettre !

En vrac :

👉 Au Royaume-Uni, le rapport Cass (Cass Review) présente les résultats d’une recherche systématique de la littérature sur les « soins affirmatifs de genre » qui conclut qu’à ce jour, aucune recherche sérieuse ne peut affirmer que l’approche affirmative en santé trans aide les jeunes. Dre Cass affirme que le système de santé a abandonné les jeunes qui sont en difficulté et qu’une approche psychologique et holistique (multidisciplinaire) est de mise comme traitement de la dysphorie de genre. Notons qu’il y a également une crise de la santé mentale chez la jeunesse québécoise;

👉 La thèse de la suicidalité des jeunes en l’absence de bloqueurs de puberté a été démontrée fausse, même si cette peur est encore transmise aux parents, même qu’on les terrifie;

À la suite du rapport Cass, l’utilisation de bloqueurs de puberté a été suspendue pour être encadrée par un essai clinique, lequel devra être mené de façon éthique et scientifique;

👉 Le manque de preuve de l’efficacité de l’approche trans affirmative a d’ailleurs récemment été confirmé par une autre recherche, cette fois de l’Université McMaster. Cette dernière fut réalisée avec la méthode préconisée par le Dr Gordon Guyatt, considéré être « le père » de la médecine basée sur les données probantes ou les faits, que l’on définie comme suit (traduction): « l’utilisation consciencieuse et judicieuse des meilleures données actuelles de la recherche clinique dans la prise en charge personnalisée de chaque patient. ». Retenons que le « Pharmachien » ne jure que par cette méthode élaborée par Dr Guyatt. On peut l’entendre à ce propos dans ses vidéos qui dénoncent la « mauvaise science ». Ainsi on est droit de se demander « est-ce que monsieur Bernard va avouer un jour qu’il s’est trompé ? » (réf: son appui à la bédéiste Élise Gravel sur la santé trans des mineurs);

👉 Les WPATH Files ont démontré que les médecins membres de cette organisation militante savent que les ados n’ont PAS la capacité de consentir à leur future stérilité ou à l’absence d’une réponse sexuelle normale, dont la perte du plaisir orgasmique;

Les procédures judiciaires en cours aux États-Unis ont démontré que la WPATH a obligé l’Université John Hopkins à dissimuler des revues systématiques n’ayant pas donné des résultats satisfaisants sur l’approche trans affirmative, prouvant ainsi le manque de données probantes pour justifier toute la médecine trans affirmative;

👉 La base même des « soins affirmatifs de genre » pour les mineurs, soit le « protocole hollandais », a été remis en question, entaché par de nombreux problèmes méthodologiques;

👉 Le nombre de pays et d’associations médicales qui demandent d’appliquer un principe de précaution, surtout pour les mineurs, est en augmentation: Europe, Australie, Nouvelle-Zélande, États-Unis.

Le Canada et le Québec seront peut-être bientôt les prochains à admettre qu’il faut débattre de ce sujet calmement et scientifiquement, pour le bien de nos enfants. À ce jour, toute critique des soins dits « affirmatifs » est malheureusement associée à une opinion politique au lieu d’être considérée comme une opinion médicale sujette à débat.

Nous espérons que tout prochainement la raison prévaudra. Nous devons indubitablement nous retrouver sur une priorité: le bien de nos enfants.

Action OMS

Mandat de l’OMS

L’Organisation mondiale de la santé ou OMS émet des directives, qui sont en fait des suggestions aux États du monde, pour la mise en place de politiques publiques. Ces directives sont normalement basées sur des données probantes [evidence-based], des recherches vérifiées par des pairs, etc. De même, les comités rédigeant les directives sont composés de médecins, spécialistes du champ étudié.

Mise en place d’un comité biaisé en juin 2023

Or, en juin 2023, l’OMS a annoncé la mise en place d’un nouveau comité, chargé d’émettre des directives sur la santé des personnes « trans et non-conforme au genre » (une définition extrêmement large). Ce comité comptait cependant très peu de professionnels de la santé. Les trois-quarts des membres du comité sont des membres d’associations militant pour les « soins d’affirmation de genre » et la reconnaissance légale de l’auto-identification sexuelle. Certains, comme Florence Ashley ou Cianàn Russell, militent pour l’acceptation de la théorie radicale de l’identité de genre (Ashley pense que tous les jeunes devraient avoir accès aux bloqueurs de puberté [the default option], et Russell se décrit comme un « f****t trans-separatist » (« trans-séparatiste tap***e) et est contre toute limite d’âge pour les traitements médicaux). Aucune personne membre d’une organisation critique de l’approche affirmative n’a été invitée à participer au comité.

Une référence totalement ignorée par l’OMS

Citons la Dre Riittaterku Kaltiala, responsable du premier service finlandais traitant les jeunes se disant trans : [traduction] On nous demandait d’intervenir dans des corps sains et fonctionnels simplement sur la base des sentiments changeants d’une jeune personne à propos de son genre. L’adolescence est une période complexe au cours de laquelle les jeunes consolident leur personnalité, explorent leurs sentiments sexuels et deviennent indépendants de leurs parents. La réalisation de l’identité est l’aboutissement du développement réussi de l’adolescent, et non son point de départ.

Une consultation qui part mal…

Le 18 décembre 2023, l’OMS a lancé un appel au public pour obtenir des opinions qui alimenteraient les recherches du comité. Cet appel n’a été publié qu’en anglais, malgré les politiques de l’OMS en matière de multilinguisme et d’égalité des six langues officielles de l’Organisation des Nations Unies dont elle fait partie. La période de consultation du public devait se terminer… le 8 janvier 2024. Une consultation courte pendant une période de vacances…

Avant même de voir le mandat du comité, il était clair que le processus était vicié par sa composition partiale et un faux processus de consultation.

Le mandat du comité

Le comité a annoncé cinq sujets d’étude, soit :

  1. L’offre de soins d’affirmation du genre, y compris d’hormones;
  2. La sensibilisation et la formation des travailleurs de la santé à la fourniture de soins inclusifs du genre;
  3. L’offre de soins de santé aux personnes trans et de genres divers qui souffrent de violence interpersonnelle en fonction de leurs besoins;
  4. Les politiques de santé qui soutiennent des soins inclusifs selon le genre;
  5. La reconnaissance juridique de l’identité de genre autodéterminée.

Ces cinq sujets d’étude reflètent clairement les biais des membres du comité.

En effet, le comité ne se questionne pas sur la meilleure approche à mettre en place pour aider les personnes dites « trans » (soit souffrant de dysphorie sexuelle), mais a décidé a priori que l’approche « affirmative de genre » serait choisie.

Cette approche repose sur l’acceptation sans condition de l’autodiagnostic de la personne, sans possibilité pour le personnel de la santé, dont c’est pourtant le métier, de poser un diagnostic, en étudiant la totalité de l’histoire médicale et sociale de la personne. Elle est critiquée par de nombreuses organisations, notamment pour son application aux enfants, adolescents et jeunes adultes, qui sont en développement et en recherche d’identité, un processus normal d’exploration que les adultes ne devraient pas tenter de diriger ou de médicaliser, surtout par des procédures potentiellement dangereuses, irréversibles ou les deux à la fois.

De nombreuses critiques : la première action du Rési

Plusieurs organisations ont écrit à l’OMS pour protester contre la composition du comité, le processus et le mandat du comité. Nous avons écrit une lettre à l’OMS et avons co-signé la lettre de l’association pour une Approche Mesurée des Questionnements de Genre chez les jeunes (AMQG).

L’Observatoire de la petite sirène, Genspect et la Society for Evidence-Based Gender Medecine (SEGM) ont également écrit à l’OMS.

De plus, la rapporteuse de l’ONU sur les violences faites aux femmes et aux filles, Mme Reem Alsalem, a rabroué l’OMS sur les mêmes points (composition du comité, processus vicié, mandat biaisé) et a demandé l’intervention du secrétaire général de l’OMS, pour la protection des droits des femmes et des filles.

Réponse de l’OMS : 15 janvier 2024

Le 15 janvier 2024, l’OMS a annoncé que le mandat du comité ne toucherait plus que les adultes (Voir FAQ point 5), car la recherche ne lui permet pas de se prononcer sur l’approche affirmative pour les enfants et les adolescents : The scope will cover adults only and not address the needs of children and adolescents, because on review, the evidence base for children and adolescents is limited and variable regarding the longer-term outcomes of gender affirming care for children and adolescents. De plus, la date butoir pour recevoir des avis serait reportée au 2 février 2024, et Florence Ashley ne ferait plus partie du comité (officiellement à cause d’un « conflit d’horaire » subit…)

Une action qui a porté fruit!

Le Rési salue le fait que les enfants et adolescents ne seront plus inclus dans les travaux du comité et que la date butoir ait été reportée.

Cette action a été l’occasion de rencontrer des personnes dans les autres organisations inquiètes de la santé mentale des jeunes et l’approche affirmative de genre.

La question est loin d’être réglée

Nous invitons toute personne intéressée à signer la pétition à l’OMS, demandant que cette organisation reprenne le processus depuis le début, avec un nouveau comité et un mandat repensé : pétition (anglais)

Le Rési déplore que les jeunes adultes (18 à 25 ans) soient encore inclus dans le mandat du comité et que la composition et le mandat du comité demeurent quasiment inchangés.

Pourquoi la prudence avec les jeunes adultes?

En effet, de nombreux jeunes adultes qui subissent des chirurgies de réassignation sexuelle dès l’atteinte de leur majorité le regrettent par la suite, et les dommages sont irréversibles. L’OMS doit prendre en compte les récits des détransitionneuses (en majorité des femmes, puisque la majorité des cas d’adolescents se disant trans et à qui on suggère des chirurgies sont des filles). Celles-ci disent que leurs forts sentiments de dysphorie, de détestation de leur corps, étaient liés à d’autres problématiques. Elles n’étaient pas « trans », mais anxieuses, dépressives, anorexiques, autistes, avaient subi du rejet ou du harcèlement, voire de la violence sexuelle, etc. De jeunes hommes gais étaient poussés à se croire femme parce qu’ils ne correspondaient pas à une image d’homme stéréotypé.

La perte d’organes sexuels impacte la vie sexuelle et la capacité de reproduction des jeunes. La suppression de la production d’hormones naturelles et la prise d’hormones dites croisées (de la testostérone pour les filles, de l’œstrogène pour les garçons) ont des effets importants et en partie irréversibles sur le jeune, dépendant de la durée de la prise d’hormones. Sans exiger un âge minimal ferme pour les jeunes adultes, Genspect et d’autres organisations recommandent de n’envisager idéalement les interventions médicales (hormones et chirurgies) qu’à la mi-vingtaine, prenant donc en compte le développement du cerveau et la maturité de la personne quant à ses choix de vie, notamment celui d’avoir ou non des enfants.

La crédibilité de l’OMS encore en jeu : le dossier sera suivi par le Rési

La crédibilité de toute directive est en jeu lorsqu’une orientation politique est favorisée au détriment de la recherche. L’OMS devrait reprendre le processus depuis le début, revoir la composition de son comité, y inclure en majorité de professionnels de la santé, et écouter les détransitionneurs.

L’OMS devrait écouter les personnes gaies et lesbiennes qui disent avoir été poussées à « transitionner », car cette pratique est clairement de nature homophobe. Le Rési continuera à suivre cet important dossier et à informer le public québécois de tout développement dans le futur.

Lancement du Rési, le Réseau éducation, sexe et identité

Ça y est, le Rési a un site web! Ceci consacre son lancement. Un communiqué de presse a été émis.

Ce réseau québécois veut rassembler des personnes préoccupées de la propagation dans les systèmes d’éducation et de santé québécois de ce qui est couramment appelé la « théorie de l’identité de genre » et des soins « affirmatifs de genre ».

Le Rési limite son action aux enfants, adolescents et jeunes adultes (jusqu’à 25 ans).

Le Rési n’est lié à aucun parti politique ni groupe confessionnel. Il ne fait la promotion d’aucune idéologie politique ni religieuse.

Chaque membre se joint de manière individuelle, s’il ou elle est en accord avec les principes et les missions du réseau.

Le Rési limite son action aux enfants, adolescents et jeunes adultes.

Le Rési invite à se joindre à son équipe toute personne qui partage les mêmes questionnements et préoccupations que nous, qu’elle soit parent, médecin, psychologue, sexologue, enseignant ou tout autre professionnel ou citoyen engagé.


Développement du site web

Notre site Web sera enrichi, dans les prochaines semaines, d’articles, de références et de recherches. Comme le Rési a pour mission de questionner, d’obtenir des réponses et d’informer, notre site servira de centre d’information sur le sujet de la présence de la théorie de l’identité de genre dans nos milieux scolaires.


Les actions à venir

Dans les prochaines semaines et les prochains mois, le Rési questionnera les milieux de l’éducation ainsi que les milieux de la santé sur leurs directives et politiques. Il nous semble que des décisions, telle la modification de la définition de « sexe », sont prises sans bases factuelles ni données probantes.


Des lanceurs d’alerte

Des chroniqueurs québécois ont, dans les derniers mois, alerté le public et les autorités (par exemple, Jean-François Lisée, Normand Baillargeon, Joseph Facal et Maria Mourani).

La toute nouvelle définition du mot « sexe » dévoilée en août 2023 par le gouvernement Legault, a été critiqué, notamment par François Chapleau, professeur en biologie émérite de l’université d’Ottawa. En effet, il semblerait que le sexe n’est plus une caractéristique biologique pour l’Éducation nationale, mais une « catégorie sociale ». Des phrases manifestement absurdes, comme : « le genre est assigné à la naissance », sont présentées comme une réalité…


Pensée du jour

Pour citer Normand Baillargeon, chroniqueur, enseignant (en philosophie et en science de l’éducation) et écrivain québécois : Les parents ont un droit de regard sur ce que l’école transmet à leurs enfants; la société, qui finance l’école, a droit à des citoyens éclairés. Les enfants ont droit à un avenir ouvert que le savoir transmis par l’école contribue à rendre possible. Il serait très facile, dans ce dossier complexe, de mettre sérieusement à mal tout cela et de nier des droits fondamentaux. Prudence. Non Nocere. Surtout, ne pas faire de mal aux enfants… (« Primum non nocere », chronique du samedi 9 et dimanche 10 septembre 2023, Le Devoir).

Lettre OMS

L’OMS a annoncé en juin 2023 la formation d’un comité de travail pour établir des directives de santé publique pour les personnes trans et de la diversité de genre. En décembre 2023 ce comité a annoncé son mandat et a lancé une consultation du public. Cependant, de nombreuses organisations, dont le Rési, ont pu constater de graves lacunes dans le processus, soit: un comité profondément biaisé, un mandat basé sur un choix militant plutôt que médical et une courte consultation durant la période des fêtes !

De nombreux groupes de parents et de professionnels, dont le Rési, ont dénoncé ces biais et exigé que la composition du comité ainsi que le mandat soit revu. L’inquiétude est grande pour les jeunes qui ne se voient proposer que l’approche affirmative par l’OMS. en dépit des données médicales. Cette action a porté fruit, car l’OMS a reculé et admis que les preuves ne permettent pas de conclure à l’efficacité de l’approche affirmative pour les mineurs.

Cependant, nous pensons que la composition du comité et le mandat doivent être revus, et suivront les développements de ce dossier.

Notre lettre du 7 janvier 2024 à l’OMS, incluant nos propositions.

Pétition OMS

Pétition pour réviser la composition du comité « Guideline Development Group » (GDG): « L’OMS devrait retourner à la planche à dessin sur ses lignes directrices en matière de santé transgenre. »

Lire la pétition…